Dans Gouttes de Pluie, Christine Simonotti laisse entrevoir le climat interieur vecu lors du " saisissement supreme ". Interviennent des reponses cinglantes frappant au c/ur meme du questionneur. Jamais de paroles inutiles ou de longues phrases s'adressant a tous. Ici le mental ne trouve pas son lieu d'accoutumance. Les questions sont en grande partie gommees consciemment pour eviter toute intellectualisation. Ainsi la reponse se rapproche du koan zen et ne sollicite pas la logique ordinaire. L'intellectualisation " je ne sais pas " se trouve ainsi remplacee par un Silence porteur de semences en potentiel de germination.