Pour Napoléon, «l’infanterie est l’âme de l’armée». Elle regroupe effectivement la majeure partie des combattants présents sous les drapeaux. Nous étudierons de près ces «poussecailloux», qui parcourent l’Europe en tous sens pendant près d’un quart de siècle. Hormis le cas particulier de la Garde impériale, l’infanterie française, sous l’Empire, est partagée en deux grandes catégories : l’infanterie de
ligne et l’infanterie légère. La première forme le gros bataillon de cette masse combattante. Cet ouvrage – compilation des deux dossiers, qui seront publiés dans les numéros 15 et 16 de la revue SOLDAT, est absolument inédit en France. Les quelques 120 planches dessinées par André Jouineau et commentées par Jean-Marie Mongin présentent les soldats de l’infanterie de Ligne, reine des batailles depuis les fantassins de louis XVI à ceux de Charles X sans oublier, bien évidemment, les fantassins de la Révolution et les grognards de l’Empereur.