”Un vent sombre et froid. En 1357, Magnus Eriksson a quarante-et-un ans. Ici il effleure une frontière, la frontière vers les terres sauvages.”

Né en 1954 à Karlskoga en Suède, Lars Andersson commence sa carrière d’écrivain en 1974 et a depuis publié une trentaine d’ouvrages. Il est l’un des écrivains les plus importants de sa génération, aussi bien ancré dans le paysage du Värmland suédois que dans la mystique indienne et juive. L’une de ses œuvres les plus acclamées, La légende du roi de la peste (1988), a été traduite dans de nombreuses langues.

”Ce que le philosophe peut exprimer en termes conceptuels, le romancier est à même de l’incarner dans des personnages. Le récit de Lars Andersson incite à la réflexion autour de notions telles que le pouvoir, la servitude, la culpabilité, la nature des relations ­humaines. Où trouver des réponses quand le monde ancien s’écroule et que le nouveau tarde à naître, que signifie être libre quand tout est dévasté.”

  – JEAN-FRANÇOIS BATTAIL