Né à Madagascar dans la pauvreté, Jean-Stéphanie a très tôt appris les codes de la rue, tout en se nourrissant de la beauté grandiose de son pays. Mais un jour, la misère est si forte que sa mère n’a d’autre choix que de le laisser sur le seuil d’un orphelinat. Sur le point d’être adopté, le petit garçon a peur de quitter cette terre qu’il aime tant, et confie ses craintes à celle qui lui promet une vie meilleure.

Dans ce long poème écrit comme un conte, Joëlle Lafaye peint avec ferveur le chatoyant portrait de Madagascar et de ses habitants, révélant la splendeur derrière l’apparente détresse.