Europäische Richtlinien, die die Traditionen der westeuropäischen Mitgliedstaaten respektieren, sollen im Rahmen der «Osterweiterung» der EU dazu dienen, in den neuen Mitgliedstaaten arbeitsrechtliche Mindeststandards abzusichern, nicht zuletzt dank der Gewährung von Informations- und Anhörungsrechten der Arbeitnehmer. Führt dies zum Transfer eines bestimmten «europäischen Modells» der Arbeitnehmerbeteiligung an betrieblichen Entscheidungsprozessen?
Es gibt diesbezüglich kein einheitliches westeuropäisches Modell. Die Auseinandersetzung über die Harmonisierung von Arbeitnehmerrechten ist durch konkurrierende nationale Traditionen geprägt.
Die hier vorgestellten ausgewählten Länderstudien belegen, dass der Trend in Richtung rein gewerkschaftlicher Interessenvertretungen geht. Gerät damit das britische und nicht das deutsche Modell zum Orientierungspunkt einer Ausgestaltung des «sozialen Dialogs» in Europa? Der vorliegende Band, der Beiträge von Arbeitsrechtlern, Sozialwissenschaftlern sowie von Vertretern von Unternehmerverbänden und Gewerkschaften enthält, soll Orientierungspunkte für die Beantwortung dieser Frage liefern.
Les directives européennes, qui respectent les traditions des Etats-membres d’Europe occidentale, doivent servir, dans le cadre de l’élargissement de l’UE, à garantir des standards minimaux en droit social dans les pays nouvellement intégrés, notamment en accordant des droits d’information et de consultation aux salariés. Cela conduit-il au transfert d’un certain type de « modèle européen » de participation des salariés aux processus décisionnels des entreprises ?
Or, il n’existe pas en la matière de modèle unique en Europe de l’Ouest. La discussion relative à l’harmonisation des droits des salariés en Europe est donc marquée par l’existence parallèle de différentes traditions nationales.
Les études présentées dans cet ouvrage révèlent que la tendance est aux systèmes de représentation d’émanation syndicale. Ne serait-ce donc pas plutôt le système britannique que le système allemand qui servirait désormais de référence dans l’élaboration d’un « dialogue social » en Europe ? Des spécialistes du droit du travail et des sciences sociales ainsi que des représentants d’organisations patronales et syndicales, proposent ici des points de repère pour analyser ce phénomène.