Cette deuxième édition, entièrement revue et augmentée, tient compte des nouveautés intervenues depuis 1991 et se distingue de la première par de très nombreux changements, les uns, ponctuels, les autres, plus substantiels (plan, terminologie, etc.).
Dans cet ouvrage, les études morphologiques et syntaxiques sont effectuées dans une optique structuraliste. Elles sont toujours menées de pair, de manière à ce que «signifiant» et «signifié» s'éclairent mutuellement. Pour éviter le danger d'éparpiller la description linguistique en autant de catégories qu'il y a d'emplois différents, l'examen syntaxique est centré non pas sur la syntaxe des propositions, mais sur chacune des composantes du système (voix, modes, temps, etc.) examinées dans tous leurs emplois.
L'aspect verbal grec suscite encore aujourd'hui des difficultés non résolues et donne lieu à des théories contradictoires. Un traitement particulièrement approfondi lui a donc été consacré. Cette nouvelle édition aborde davantage de détails que la première; une question cruciale, bien que trop rarement discutée: à quels motifs répond le choix des aspects par les locuteurs ? Ceci met en jeu la dynamique de la sélection aspectuelle, dont il se confirme qu'elle est vraiment l'un des secteurs les plus prometteurs des études syntaxiques grecques anciennes.
L'ouvrage fournit la fréquence des temps et modes d'un «corpus» de plus de 100 000 formes verbales s'échelonnant depuis Homère jusqu'au IVe siècle, de même que la liste (avec leur fréquence) des 250 verbes les plus usités d'un «corpus» de plus de 140 000 formes verbales du IVe siècle. Il est pourvu de trois index: des passages, des formes verbales, analytique.