These studies aim to portray the geography and cartography of the early Middle Ages (with some reference forward to the 13th-14th centuries) from the viewpoint of cultural history; the medieval compilations are seen as witnesses to the reception of late antique learning. The author would single out two phases in this history. First, starting with the 8th century, there was a scholarly effort to codify and to rework the image of the world to suit new political contexts. The mappae mundi then popular served also for contemplation in monastic settings. Next, with the 12th century, the geography of the orbis terrarum was elaborated, on the one hand with the development of the map as a vehicle for information, on the other by the incorporation of new - and exotic - content. C’est dans une perspective d’histoire de la culture que ce recueil présente la géographie et la cartographie des premiers siècles du Moyen Age et fait quelques incursions aux les XIIIe et XIVe siècles. L’auteur tente d’examiner les compilations médiévales en tant que témoignages originaux de la réception d’un héritage venu de l’Antiquité tardive. A partir du VIIIe siècle, dans le cadre d’une réflexion sur la géographie de l’Empire romain, on assiste, à la fois, à une codification scolaire et à un remodelage de l’image du monde adaptée aux nouvelles conditions politiques. Multipliées, les mappae mundi servent à la pratique de la contemplation dans les milieux monastiques. Dès le XIIe siècle, la géographie de l’orbis terrarum s’enrichit dans divers milieux, tant dans ses méthodes, du fait de la promotion de la carte en tant que source de connaissance, que dans ses contenus, grâce aux contacts avec des mondes exotiques.