Les gouvernements du monde entier, et particulièrement ceux des pays en développement, sont confrontés à de sérieux défis dans le secteur de l'éducation. Malgré les progrès dans l'accroissement des effectifs au niveau de l'enseignement de base, il reste beaucoup à faire. Aujourd'hui, environ 77 millions d'enfants dans les pays en développement ne sont pas scolarisés, en particulier en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud. Les taux de fréquentation dans l'enseignement supérieur restent faibles dans beaucoup de pays en développement, et les Institutions d'Enseignement Supérieur (IES) éprouvent des difficultés à absorber le nombre croissant des diplômés de l'enseignement secondaire. Les universités publiques sont confrontées à des difficultés, notamment le manque de ressources d'enseignement et de recherche, et la perte de personnel qualifié en faveur des pays développés. L'incapacité des institutions éducatives du secteur public, particulièrement dans les pays en développement, à absorber le nombre croissant d'étudiants à tous les niveaux de l'enseignement a vu l'émergence des écoles et IES privées.
Le présent document examine brièvement l'expérience internationale relative à la réglementation de l'enseignement privé au niveau de l'école et de l'enseignement supérieur. Il commence par une vue d'ensemble des secteurs de l'école privée et de l'enseignement supérieur, suivie d'une courte discussion des avantages potentiels de l'accroissement de la participation du secteur privé à l'enseignement. Le reste du document se concentre sur les questions suivantes et présente quelques propositions à la considération des gouvernements.