Sidestone Press Sivumäärä: 520 sivua Asu: Pehmeäkantinen kirja Julkaisuvuosi: 2017, 04.12.2017 (lisätietoa) Kieli: Englanti
As it appears in diverse guises – and notably as a founding narrative – the past is at the core of every functioning human society. The idea that the past can be known through scientific research has long been a fundamental challenge for western societies and for European researchers, from all disciplines concerned.
Through more than four decades of outward-looking archaeological practice, the scholar, teacher and intellectual Jean-Paul Demoule has elaborated a truly global approach to European cultures and their transformations, spanning from the social inequality in Neolithic times to Indo European research to contemporary links between heritage and politics. His colleagues – British, Bulgarians, Czechs, Danes, Dutch, French, Germans, North-Americans, Spaniards, Swiss and Russians – seek to extend and enrich his vision. With contributions (written in French and in English) spanning from prehistory to the modern world, they bring in this volume new insights and data to such issues as the processes of identity construction at different scales, migratory movements in Europe, the status of gender, the role of prestige objects and megalithic monuments in the emergence of social hierarchy and in the semiology of power… without forgetting the myths and realities surrounding the Indo-European phenomenon.
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Le passé sous diverses formes – et notamment celle d’un récit fondateur – est au cœur du fonctionnement de toute société humaine. L’idée que le passé puisse être connaissable par une recherche scientifique est un enjeu essentiel, particulièrement abordé par les sociétés occidentales et notamment par des chercheurs européens, toutes disciplines confondues.
Par sa pratique de l’archéologie et son érudition, le chercheur et le professeur Jean-Paul Demoule a su élaborer un tableau global des cultures européennes et de leurs transformations, incluant autant les origines néolithiques des inégalités sociales que l’émergence du mythe indo-européen ou encore les rapports entre patrimoine et politique. Dans cet ouvrage, ses collègues allemands, britanniques, bulgares, danois, espagnols, français, néerlandais, nord-américains, russes, suisses et tchèques prolongent et enrichissent – en anglais ou en français – sa vision. Ils y apportent leurs réflexions et leurs données concernant les perspectives de l’archéologie du XXIe siècle, les processus de la construction identitaire à différentes échelles, les mouvements migratoires de l’Europe, le statut du genre, le rôle des objets de prestige et des monuments mégalithiques dans l’émergence de la hiérarchisation sociale et de la sémiologie du pouvoir… sans oublier la mythologie et les réalités du phénomène indo-européen.